L’Elysée va licencier Alexandre Benalla, mis en cause pour violences

Le collaborateur d’Emmanuel Macron est visé par une enquête préliminaire pour violences sur des manifestants lors du 1er-Mai.

    L'Elysée a annoncé ce vendredi avoir engagé «la procédure de licenciement » d'Alexandre Benalla, qui a été placé en garde à vue. La présidence faisait face depuis 24 heures à un feu roulant de critiques, après la publication d'une vidéo montrant ce collaborateur d'Emmanuel Macron frappant un manifestant, qui avait déclenché l'ouverture d'une enquête préliminaire pour violences et usurpation de fonction.

    Une deuxième vidéo montrait Alexandre Benalla en train de s'en prendre également à une jeune femme durant la même manifestation.

    Affaire Benalla : une deuxième vidéo accable le collaborateur de Macron

    L'homme avait été discrètement sanctionné le 4 mai dernier d'une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire et mutation à la marge. Cette fois, précise l'Elysée, « il a été porté à la connaissance de la présidence de la République des faits nouveaux, qui sont constitutifs d'une faute commise, et qui font l'objet d'une procédure judiciaire ». Le palais présidentiel a précisé que Benalla « aurait été destinataire d'un document de la préfecture de police qu'il n'était pas autorisé à détenir ». Trois policiers, soupçonnés d'avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla, ont été suspendus.

    Alexandre Benalla a lui été placé en garde à vue vendredi matin à Paris pour des faits de violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, d'usurpation de fonctions, de port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique et de complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection, selon le parquet de Paris.